En engageant le processus de sevrage tabagique, de nombreux fumeurs gagnent du poids. La prise du poids devient ainsi un facteur dissuasif pour les fumeurs voulant arrêter de fumer, mais ne voulant pas grossir. Peut-on arrêter de fumer sans grossir ? La réponse se trouve dans cet article.
Comment s’établit le lien entre le sevrage tabagique et la prise de poids ?
C’est un secret de polichinelle que le tabac contient de la nicotine. C’est cette dernière qui est à l’origine de la prise de poids dans de nombreux cas de sevrage tabagique. En effet, la nicotine fait dépenser beaucoup plus d’énergie aux fumeurs par rapport aux non-fumeurs. Il est ainsi établi qu’au repos, un fumeur dépense 6% d’énergie de plus qu’un non-fumeur par exemple. On comprend donc aisément que moins il y a la présence de nicotine dans l’organisme, plus il y a de calories non brûlées. Dès lors, par l’effet du sevrage tabagique, l’organisme du fumeur renferme progressivement moins de nicotine. En conséquence, il ne brûle plus suffisamment de calories et le fumeur en sevrage prend du poids.
De plus, le tabac empêche l’organisme de stocker de la graisse. Son absence conduit donc à l’accélération du stockage chez le fumeur en sevrage. Par ailleurs, le tabac coupe la faim aux fumeurs. Le sevrage provoque chez ces derniers un effet de boulimie qui les pousse à compenser la perte de nicotine par la nourriture. Ce dernier jeu participe également à la prise du poids.
La possibilité de limiter la consommation alimentaire
Comme vous l’avez déjà lu dans cet article, des pulsions alimentaires naissent chez le fumeur en sevrage dès lors que le taux de nicotine dans son organisme diminue. De telles pulsions alimentaires peuvent être limitées au moyen de la cigarette électronique et des substituts nicotiniques, notamment les gommes à mâcher et les patchs. En effet, il ne faudrait pas que le sevrage soit radical. La consommation de nicotine ne doit diminuer que progressivement. Cela permet non seulement de prévenir les pulsions alimentaires, mais encore de prolonger l’effet de la nicotine sur le métabolisme.
Les autres moyens
En dehors des solutions que constituent la cigarette électronique et les substituts nicotiniques, il faudrait que le fumeur en sevrage puisse adopter une bonne hygiène de vie. Cela passe par une alimentation variée, des activités physiques et le suivi des conseils diététiques.
En conclusion, le sevrage tabagique conduit certes à la prise de poids par l’atténuation de l’effet de la nicotine sur l’organisme. Il est cependant possible de limiter les effets par les activités physiques, l’hygiène alimentaire, etc.