Depuis quelques années, on assiste à un paradoxe dans l’industrie de la vape. Les nations connues comme plus grandes productrices du tabac au monde sont celles qui envisagent de restreindre, ou même, d’interdire l’usage de la cigarette électronique. Découvrez ici les raisons qui expliquent cette prise de décision !
Les États-Unis et l’Inde, là où tout a commencé
Aux États-Unis, la mise en circulation des produits contenant le THC a occasionné d’énormes dégâts sur le plan sanitaire. D’après les statistiques, on parle de près de 500 personnes hospitalisées et de 7 personnes ayant perdu la vie. Face à cette situation, l’agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) a mené sa petite enquête pour en connaître la vraie cause. L’institution a découvert que tous ces cas d’hospitalisations sont liés à l’utilisation de produits illicites.
Concrètement, ces hospitalisations étaient causées par la vaporisation d’huile de THC. Face à cette situation, le président américain n’a pas tardé à réagir. Dans un premier temps, le chef de l’État a manifesté son désir d’interdire les e-liquides arômatisés. Ensuite, il a décidé que seuls les liquides électroniques ayant le goût au tabac seraient commercialisés sur le territoire américain.
Le 17 septembre 2018, l’État de New York a pris en compte les déclarations du président Donald Trump. Les autorités étatiques ont alors interdit la commercialisation de e-liquides aromatisés à l’exception du goût classic.
Une semaine après, c’était au tour de l’État du Massachusetts d’interdire totalement la cigarette électronique. L’Inde n’a pas tardé à suivre la tendance. Elle a aussi totalement proscrit la vape sur son territoire. Il faut rappeller que l’Inde est considérée comme troisième plus grande productrice de tabac au monde.
Les déclarations du président de l’ANSES
Le président de l’ANSES n’a pas hésité à se prononcer sur l’affaire. Le 23 septembre 2018, Roger Genet déclarait qu’en France, les produits dont la consommation est autorisée ne présente aucun risque sanitaire. Il a poursuivi et expliqué que dans l’Hexagone, les fabricants ont l’obligation de déclarer et de déposer la composition intégrale de leurs produits.
Il revient ensuite à l’ANSES de vérifier par échantillonnages ces déclarations. C’est de cette mission que l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail a été investie depuis 2016. Ces déclarations de Roger avaient pour but d’inciter les États-Unis à réglementer ce secteur frappé de plein fouet.
Les pays d’Europe ayant restreint ou interdit la circulation de la cigarette électronique
Considérés ensemble, les plus grands pays producteurs de tabac du monde fournissent 500 000 tonnes par an. Chose étrange, ces pays se retrouvent encore sur la liste des nations qui tentent d’interdire la circulation des produits de vape sur leurs territoires.
D’après le site Le Routard, quatre pays ont effectivement restreint et prohibé la circulation de la cigarette européen sur le continent européen. Il s’agit de :
- la Finlande,
- la Norvège,
- la République tchèque,
- et de la Suède.
La Finlande a simplement interdit l’importation des cigarettes électroniques. La Norvège et la République Tchèque ont interdit sa vente. Toutefois, la République Tchèque a autorisé l’importation et la possession de certains dosages en nicotine. La dose maximale étant de 20mg/ml. Enfin, le gouvernement suédois a proscrit le vapotage dans certains lieux publics.