Si vous êtes un adepte de la vape, il est possible que vous fassiez partie de ceux qui ont réussi à réduire, voire à abandonner complètement la consommation de tabac grâce à cet outil de sevrage. Cependant, la cigarette électronique suscite encore beaucoup de controverses quant à son efficacité dans la lutte contre le tabagisme. La pétition « Merci la vape » a été spécialement créée pour sensibiliser à l’importance de la vape dans le processus du sevrage tabagique.
Qu’est-ce que Merci la vape ?
La pétition Merci la vape a été créé dans le but d’encourager l’adoption de la cigarette électrique au détriment de celle classique.
Une pétition visant à promouvoir la valeur de la vape
Le 31 mai 2023 marquait la Journée sans tabac. À cette occasion, les associations Fivape, Aiduce, Sovape et La Vape du Cœur se sont unies pour présenter une pétition en faveur de la vape. Cette initiative vise à soutenir quatre aspects essentiels de l’utilisation de la cigarette électronique :
- la variété des arômes dans les e-liquides,
- un produit qui doit rester abordable,
- la réputation de la vape auprès des Français
- la fin de la désinformation.
En offrant des alternatives au tabac, la transition des ex-fumeurs est largement facilitée. En fait, 95 % d’entre eux ont choisi d’utiliser au moins un autre arôme. De plus, l’e-cigarette n’est pas soumise à des taxes excessives, et cela devrait demeurer ainsi. Il est essentiel que les taxes ne deviennent pas un obstacle pour ceux qui souhaitent se tourner vers la vape pour mettre fin à leur dépendance au tabac.
Selon les associations de défense de la vape, 8 Français sur 10 ignorent que vapoter présente moins de risques que fumer. En effet, une sensibilisation sur ce sujet présente plus d’avantages, car elle permet aux fumeurs d’être au courant des bienfaits de cette solution. Toutes les alternatives visant à lutter contre le tabagisme méritent d’être examinées. Ainsi, la cigarette électronique constitue un outil efficace pour arrêter de fumer et d’éviter les critiques systématiques.
L’utilité de la cigarette électronique : un point de vue partagé
La question de l’efficacité de la cigarette électronique suscite des opinions divergentes. Selon une étude Harris interactive réalisée pour France Vapotage en 2022, la perception de la cigarette électronique dans la société française est grandement diversifiée. Lorsqu’on interroge les gens sur la capacité de la cigarette électronique à aider les fumeurs, les résultats montrent une division significative. En effet, 50 % des Français ne sont toujours pas convaincus par cette alternative. Il faut aussi noter que ce pourcentage est resté relativement stable depuis 2018, soulignant ainsi la nécessité d’une pétition telle que « Merci la Vape ».
D’un autre côté, il est instructif d’explorer la perception des fumeurs sur cette question, en se concentrant particulièrement sur les raisons qui les incitent à vapoter. Les résultats sont sans équivoque cette fois-ci. La cigarette électronique leur offre effectivement un moyen d’envisager un avenir sans tabac. Pour eux, la cigarette électronique est considérée comme un outil de sevrage. Il existe alors une véritable disparité entre la perspective des non-fumeurs et celle des fumeurs envers la vape. Les premiers ne voient pas nécessairement son utilité, alors que la majorité des seconds choisissent la vape comme moyen de se libérer du tabagisme.
Quels sont les 1ers résultats ?
La première étape de l’opération « Merci la vape », lancée le 31 mai 2023, touche à sa fin avec la clôture de l’enquête. Ce questionnaire ouvert a rencontré un succès notable avec la participation de 40 000 personnes. Il s’agit de l’une des enquêtes les plus étendues menées auprès d’une communauté de vapoteurs (représentant 98 % des participants).
Cependant, les résultats suscitent des préoccupations au point où la SOVAPE, l’AIDUCE, la FIVAPE et La Vape du Cœur ont lancé une alerte sanitaire. En effet, en cas d’interdiction des arômes, 50 % des vapoteurs interrogés indiquent qu’ils se tourneraient vers le marché noir, alors que 25 % envisageraient de revenir au tabac.
Si ces chiffres étaient extrapolés à l’ensemble de la population de vapoteurs, les implications sont alarmantes. Le retour d’un quart des vapoteurs au tabagisme serait déjà une nouvelle préoccupante sur le plan de la santé, difficile à dissimuler dans les statistiques. Cependant, l’orientation vers le marché noir est encore plus inquiétante.
Cela signifierait qu’une part significative de la population utiliserait des produits sans aucune garantie ni contrôle sanitaire, provenant de vendeurs dont tous ne respecteraient pas un code éthique strict.
Enfin, 63 % des personnes estiment avoir été mal informés par les agences de santé françaises. Cette proportion dépasse largement le seuil au-delà duquel remettre en question ces agences devient nécessaire. Il ne reste alors qu’à voir si ces préoccupations seront prises en considération.